La contre-visite au contrôle technique : à savoir
Le contrôle technique est un passage obligatoire pour les conducteurs circulant sur le territoire français et dans toute l’Europe. Si le contrôle technique n'est pas passé et que des anomalies sont identifiées, une contre-visite sera nécessaire.
Mais en quoi consiste-t-elle ? Beaucoup d’entre nous ne savent ni n’ont entendu ce qu’on entend par contre-visite » si le contrôle technique s’est bien passé. Depuis 2018, le nombre de voitures devant passer une contre-visite a augmenté car, avec le nouveau contrôle technique de 2018, on passe de 123 à 133 points de contrôle et on passe de 410 défauts à 610 défaillances. Tant et si bien qu'aujourd'hui, un véhicule sur cinq est refusé au contrôle technique.
La contre-visite au contrôle technique : qu'est-ce que c'est ?
La contre-visite résulte d’une détection d’un souci lié au véhicule et constaté lors du contrôle technique, mais aussi d’une défaillance venant de certaines anomalies perçues par le contrôleur technique. Certaines anomalies légères n’imposent pas de la vérification du contrôleur technique, cependant d’autres s’avèrent dangereuses et nécessitent un suivi méticuleux et imposent au propriétaire du véhicule une réparation satisfaisante. Cette obligation de contre-visite est mise en place si la défaillance est majeure
Pourquoi faut-il passer la contre-visite ?
Lors du contrôle technique, trois résultats sont possibles et une fiche sera transmise auprès du propriétaire du véhicule mentionnant les défaillances rencontrées. Elles sont classées en trois catégories :
Un résultat favorable
Il y a un résultat favorable, dans le cas où aucune défaillance majeure ou défaillance mineure n’ait été détectée ; ou si plusieurs des 139 défaillances mineures ont été identifiées.
Un résultat défavorable pour les défaillances majeures
Si une ou plusieurs des 340 défaillances majeures ont été identifiées, le conducteur titulaire du certificat d’immatriculation aura un délai de deux mois pour revoir les anomalies avant de représenter à nouveau le véhicule dans un centre agréé.
Un résultat défavorable pour les défaillances critiques
La défaillance est dite critique si une ou plusieurs des 127 défaillances critiques ont été identifiées. Cela pourrait entrainer un danger pour soi ou pour les autres. Les réparations doivent se faire le jour même du contrôle technique et dans l’immédiat pour pouvoir circuler librement. Dans le cas contraire, le conducteur n’aura plus droit de circuler, il risque une amende et la carte grise ne sera pas valable plus de 24 heures.
Ces deux derniers résultats nécessiteront une contre-visite obligatoire.
Les principaux motifs de contre visite du contrôle technique sont principalement liés :
- À un problème de pneus : avec un état d’usure avancé, gravement endommagé ou entaillé (dans 8,5 % des cas).
- À un souci lié à l’éclairage : un mauvais réglage de la hauteur des feux de croisement, dispositifs réfléchissants et équipements électriques (dans un peu moins de 8 % des cas) renvoyant le véhicule en contre-visite.
- À une problématique de pollution ou d’opacité : une défaillance de la fonction nuisance » peut entrainer une contre-visite (dispositif antipollution).
- À l’âge du véhicule qui joue aussi un rôle important et fait partie des facteurs qui engendrent cette contre-visite.
Quelles sont les pièces à fournir pour passer la contre-visite ?
Lors du rendez-vous, l’automobiliste devra se munir de quelques éléments afin de pouvoir passer la contre-visite et présenter ces documents au contrôleur technique.
Le procès-verbal
Il est essentiel de se munir de l’original du procès-verbal fourni lors de la visite technique périodique qui est défavorable lors du contrôle technique pour trouver les raisons de la contre-visite.
La carte grise du véhicule
Pour avoir les informations nécessaires liées au véhicule proprement dit (énergie utilisée, état de la plaque d’immatriculation…)
Quel est le délai et prix d’une contre-visite ?
Lors de la contre-visite, les mauvais points qui ont entrainé à cette contre-visite seront vérifiés de manière systématique, les mêmes procédures qui ont été effectuées lors du contrôle technique seront appliquées.
Toutes les vérifications des points ayant conduit à la contre-visite seront facturées jusqu’à la validation de vérification technique.
Concernant le prix du contrôle technique et de la contre-visite, ce sont les centres de contrôle techniques eux-mêmes qui définissent les tarifs selon les cas qui se présentent et non l’État.
En France, le coût de la contre-visite varie entre 15 et 30 euros en fonction du type de véhicule et du carburant consommé par le véhicule, mais il peut aussi varier sensiblement si le contrôle nécessite un examen technique sur bancs de tests ce qui en augmenterait le coût.
Comment mieux préparer son contrôle technique et éviter la contre-visite ?
Pour se mettre à l’abri de la contre-visite, mieux vaut préparer la voiture lors d'un pré-contrôle technique. Pendant cette intervention, le contrôleur technique fera une vérification minutieuse sur les points liés aux sécurités et la pollution en particulier.
Plusieurs étapes seront nécessaires et importantes à passer afin d’éviter la contre-visite, telles que :
La vérification de la pression et l’état des pneus.
Éclairage et signalisation : bien vérifier le fonctionnement des feux.
Freinage : vérifier l’état des plaquettes de frein.
Vérifier l’état du pare-brise et des rétroviseurs.
Vérifier l’usure des essuie-glaces.
Sécurité : vérifier les mécanismes des ceintures de sécurité.
Niveau sonore : vérifier la présence de bruits anormaux sur le véhicule.
Identification du véhicule : vérifier l’état des plaques d’immatriculation.
Organe mécanique : vérifier le niveau d’huile ou de liquide de frein.
Si le véhicule n’est pas de nouveau en état de passer au contrôle technique, le contrôleur posera à nouveau un timbre sur le PV de la vérification technique pour une remise en état complémentaire jusqu’à l’obtention d’une vignette, résultant d’une contre-visite favorable qui permettra au conducteur de reprendre la route sans contrainte. L’automobiliste pourra en même temps choisir son centre de contrôle technique pour passer la contre-visite, un choix qui n’est pas imposé par l’État.
Afin d’éviter de repasser plusieurs fois par une contre-visite, dont le nombre n’est pas limité, mais qui représente une perte de temps et d’argent. Il est plus rentable de faire un suivi régulier du véhicule auprès d’un garage ou d’un concessionnaire, car il s’avère que, le coût de la réparation, est parfois supérieur à la valeur de la voiture. Pour l’entretien de votre voiture, pensez à comparer des devis révision et trouvez le bon garage à proximité.
